Nicolas Repac "La Grande Roue"

Avec “La Grande Roue”, Nicolas Repac signe un disque nomade et kaléidoscopique, tissé de sonorités venues des quatre coins du monde. À mi-chemin entre l’intime et l’universel, il compose un véritable espéranto musical, empreint de mélanges audacieux et de voyages intérieurs.

Avant de signer cette somptueuse collection de chansons (qui fait suite à “La Ville” paru chez Label Bleu en 1999), il a publié “Swing Swing” chez NoFormat et sorti un album avec la chanteuse malienne Mamani Keita. Nicolas Repac a ausi oeuvré depuis 1996 aux côtés de Arthur H. Vous connaissez ces couples qui ont tellement vécu ensemble qu’ils commencent à se ressembler physiquement ? C’est la même chose ici : cela s’entend dans “La Grande Roue”. La voix grave et légèrement éraillée de Repac rappelle souvent la famille Higelin, mais pour le reste, la famille est large. Cet album ressemble à ses cafés dont les tenanciers ont pas mal bourlingué et on dispersé entre quelques murs des objets ramenés des quatre coins de la planète : c’est un disque normade, ouvert à tous les vents, à tous les mélanges. Samplant ses influences comme une mosaïque de sons, exportant des sonorités voyageuses dans son univers intime, notre homme, en digne collègue de Renaud Papillon Paravel, crée son propre espéranto musical. Etonnement personnel pour un disque kaléidoscope, “La grande roue” charme de bout en bout.

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Nicolas Repac “La Grande Roue”, 1 CD (Disques Deluxe/Discograph), 2007

jeudi 5 juillet 2007