Serge Marquis, entre sagesse et biscuits chinois

Serge Marquis, entre sagesse et biscuits chinois

Ces derniers temps quand l’homme de la rue pense Chine il pense Covid et pangolin. Ce que Desproges, qui lui avait consacré une de ses chroniques de la gaine ordinaire ne nous avait pas dit, c’est que le pangolin se mange. Serge Marquis, lui, ne rit pas de voir ses congénères empêtrés quotidiennement dans des querelles pour des broutilles. Et ce qu’il nous propose, c’est de déguster chapitre après chapitre des biscuits chinois, ces fameux fortune cookies, qui contiennent une petite phrase de sagesse inscrite sur un bout de papier.

Laura El Makki “Un été avec Proust”

Laura El Makki “Un été avec Proust”

J’avais déjà eu envie de m’intéresser à Marcel Proust il y a plus de dix ans. Un peu grâce au tonton fan de Marcel dans “Little miss sunshine” et puis ce nom est un monument de la littérature. J’ai commencé “Du côté de chez Swann” et j’ai abandonné en me disant que ce n’était pas pour moi. Puis j’en ai entendu parler l’an passé juste avant le confinement dans “Atteindre l’excellence” de Robert Greene, mais n’ai rien fait du tout. Et puis j’en ai à nouveau entendu parler dans “Suis-je hypersensible ?” de Fabrice Midal.