“Dance to the underground”

“Dance to the underground”

Oubliez l’achat du sapin de Noël, vous avez mieux à faire : on vous invite dans un entrepôt sombre, quelque part à Brooklyn, où chaque note respire l’urgence et le futur. Une écoute, et vous comprendrez pourquoi cette époque n’a pas seulement marqué une génération, mais a redéfini le son des clubs.

Ce n’est pas la première fois qu’on vous conseille un mix issu d’un mensuel musical anglais, puisqu’on vous a déjà emmenés à Ibiza (voir), mais cette fois-ci, direction l’underground new-yorkais avec “Dance to the Underground” (2003), la compilation explosive du magazine électro “Muzik”. Ici, le disco punk et l’electro-clash s’entrelacent dans un set savamment orchestré par les pionniers de DFA Records, James Murphy et Tim Goldsworthy.

De “Beat Connection” de LCD Soundsystem au remix de “House of Jealous Lovers” signé Morgan Geist, chaque morceau semble taillé pour les soirées moites où la transpiration rivalise avec la lumière des stroboscopes. Avec Fischerspooner, Metro Area ou encore Le Tigre, ce mix capture un moment précis : celui où la scène indie s’aventure sur les dancefloors, avec audace et panache.

Jean-Marc Grosdemouge