Magnetic “To be and to have”

Un premier album prometteur, à l’électronique maîtrisée, flirtant avec le dub et l’ombre des maîtres de Bristol.
“Etre et avoir”… doit-on voir dans le titre de ce groupe français un hommage au documentaire de Nicolas Philibert sorti l’an passé dans lequel George Lopez nous faisait presque regretter le temps de l’école primaire ? En tout cas, Magnetic (Yann Bonicatto, Cyril Meunier, Fabrice Hugonnet, Andrej 747) a bien buché ses classiques et c’est fringuant et sûr d’avoir bien révisé tout son Lagarde et Michard électronique qu’il se présente à l’examen du premier album. Objectif : le certif’.
Bien que leur bio cherche à les rapprocher de Massive Attack, cet album qui se défend bien n’arrive pas à la hauteur des productions du collectif de Bristol. Néanmoins, on peut trouver à ce “To be and to have” un air de parenté avec Finley Quaye (lui-même parent de Tricky) ou Horace Andy, qui a sorti quelques disques chez Melankolic, pour le côté dub monté sur ressorts. A défaut de concourir pour être major de sa promotion, Magnetic mérite les encouragements du jury.
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The system / Bigger you come / Left behind / To be and to have / Kill you with words / Faster and deeper / Wide open eyes / Digital world / Got to win / Fallen brothers / I walk into the sun / All that I know
Magnetic “To be and to have”, 1 CD (Night & Day), 2003
vendredi 18 avril 2003