The Eternals “Astropioneers”

The Eternals “Astropioneers”

Une fête qui perd son souffle en chemin.

Dans un shaker, mélanger Kraftwerk, Hot Butter (vous vous rappelez, “Popcorn” ?), ou P.Lion (particulièrement sur le titre “Virtual Sex Lounge”), la fièvre du samedi soir, reliez les dancefloors de new-yorks aux sons indus de Berlin, poussez les meubles, prévenez les voisins. Ce soir, on danse chic et fun avec le trio toulousain The Eternals (Dirty Ali, Funky Farid et Monsieur Club). Le problème, c’est que le côté chic ne dure qu’un temps, pour ne laisser la place qu’au fun, puis au moins fun.

Bref, tout n’est pas recommandable sur ce disque : “Birthday In The Stars” évoque Charlie Oleg ou la musique de karaoké (heureusement que c’est un morceau court). Voilà le petit problème de cet album : quand on en est arrivé à la moitié, on se demande s’il ne s’agit pas d’une vaste parodie… On se dit, au bout d’un moment : “Bon sang mais c’est bien sûr ! Henri Bellolo (le producteur des Village People) et le fantôme de Jacques Moralli (paix à ses cendres) sont venus nous faire un canular !” Cette pensée rend fâcheuse l’écoute de la deuxième moitié du disque. Le coeur n’y est plus. On s’ennuie. Ne faites pas comme nous, et gagnez du temps.

*

The Eternals “Astropioneers”, 1 CD (Capitol), 2003

Zero Gravity / Walk For Me / Emergency / Astropioneers (Main Theme) / Time Bomb / Andromeda Gate / Virtual Sex Lounge / Birthday In The Stars / X Zone / Running Nowhere / Revelation / Diary Report / Alone / Rfebel’s Revenge / Strange World 

jeudi 22 mai 2003

Jean-Marc Grosdemouge