Twisted Charm “Real Fictional”

Pétri de culture “Do it yourself”, Twisted Charm rêve de nous refaire le coup du punk qui du passé faisait table rase. Produit par Lance Thomas (Ladytron, PJ Harvey), “Real fictional” crie “debout” à la foule esclave tout en assumant ses référénces post-punk (le sens des mélodies façon Buzzcocks, les sonorités technoïdes de Devo). Déboulant de l’Angleterre pour secouer le cocotier des vies ennuyeuses (“Boring lifestyles”), ce groupe prouve qu’il n’y a rien de tel qu’une déflagration de rock sautillant avec un saxophone qui rappelle Johnny Thunders, qui savait si bien éructer “Society makes me sad”. Pour ne pas laisser la tristesse gagner sur les êtres, à chaque époque de trouver sa musique-remède. Tâche à laquelle chaque génération doit s’atteler. Certes Twisted Charm n’a pas trouvé un vaccin révolutionnaire mais a recyclé le fond de la pharmacie des parents, mais qu’importe le flacon (de pilules) pourvu qu’on ait l’ivresse.
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Twisted Charm “Real Fictional”, 1 CD (Because/Wagram), 2007
Never Grow Older / Cinema / Socialite / Clone Baby / London Scene / Layabout / Boring Lifestyles / Broken Girl / Phoney People / Happy Alone / Television Nation / Jealousy
mercredi 26 septembre 2007