Light in the Attic, un label entre rééditions et trésors cachés

Label spécialisé dans la réédition d’albums rares, Light in the Attic redonne vie à des trésors oubliés avec une exigence sonore et éditoriale exemplaire.
Fondé en 2002 à Seattle par Matt Sullivan, Light in the Attic s’est forgé une réputation en exhumant des albums oubliés et en rééditant des chefs-d’œuvre passés sous les radars. Avec une approche minutieuse et une qualité de production sans faille, le label est devenu une référence pour les mélomanes en quête de pépites.

Sixto Rodriguez “Cold Fact” (1970)
La vedette du label, révélée par un documentaire qui a fait le tour de la planète signait un manifeste folk-rock empreint de désillusion et de critique sociale, porté par des orchestrations psychédéliques et des textes engagés.

Karen Dalton “It’s So Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best” (1969)
Une plongée brute et émouvante dans la folk-blues, sublimée par la voix rauque et fragile de l’artiste.

Betty Davis “They Say I’m Different” (1974)
Une révolution funk portée par l’énergie brute et l’audace d’une femme libre, repoussant les limites du genre.

Tim Maia “Tim Maia Racional Vol. 1 & 2” (1975)
Une fusion unique de soul, funk et spiritualité, fruit d’une période mystique et expérimentale de l’artiste brésilien.
Jim Sullivan “U.F.O.” (1969)
Un folk cosmique et mystérieux, imprégné d’une aura quasi-prémonitoire, enregistré peu avant la disparition inexpliquée de son auteur.
Plus de vingt ans après sa création, Light in the Attic continue d’élargir son catalogue avec des rééditions d’une précision remarquable et des projets inédits. En 2023, le label a sorti une anthologie consacrée à Nancy Sinatra et exploré la scène city pop japonaise avec la compilation “Pacific Breeze 3”. Chaque nouvelle sortie confirme son rôle essentiel dans la redécouverte et la transmission du patrimoine musical mondial.