“There Will Be Blood” n’est pas (uniquement) un film sur le pétrole

“There Will Be Blood” n’est pas (uniquement) un film sur le pétrole
On pourrait croire que “There Will Be Blood” raconte avant tout l’avidité pétrolière et la conquête économique dans l’Amérique du début du XXᵉ siècle. Et qu’il ne fait que ça, ce qui serait déjà très bien. Mais derrière chaque pipeline et chaque goutte de pétrole se cache un véritable drame humain.

Daniel Plainview, magistralement interprété par Daniel Day-Lewis, n’est pas qu’un entrepreneur ambitieux. Dès le début, il utilise son fils H.W. pour projeter une image de père aimant et respectable, alors que sa vraie obsession est le contrôle et le pouvoir. Quand H.W. ose se lancer seul, Daniel explose de fureur : le pétrole n’est qu’un prétexte, ce qui importe vraiment, c’est la peur de perdre sa domination et de se retrouver seul.

À ses côtés, Eli Sunday, jeune prédicateur, montre comment l’avidité et le pouvoir peuvent corrompre l’âme. Sa foi, qui semble inébranlable, vacille dès que l’argent entre en jeu. Eli est prêt à renier ses convictions pour suivre la voie du profit, révélant que les faiblesses humaines transcendent les idéaux proclamés.

Paul Thomas Anderson filme bien plus qu’une épopée économique : il explore l’obsession, la solitude et la cruauté des hommes. Chaque choix, chaque manipulation, chaque conflit révèle l’avidité et l’isolement qui habitent ses personnages. Le pétrole n’est qu’un miroir de ces excès humains. “There Will Be Blood” n’est pas seulement un film sur l’industrie ou la richesse : c’est une exploration de l’âme humaine, de ses obsessions, de ses trahisons et de sa soif de pouvoir. Une tragédie où le noir de l’or noir reflète celui du cœur humain. “There Will Be Blood” n’est pas (uniquement) un film sur le pétrole

On pourrait croire que “There Will Be Blood” raconte avant tout l’avidité pétrolière et la conquête économique dans l’Amérique du début du XXᵉ siècle. Mais derrière chaque pipeline et chaque goutte de pétrole se cache un véritable drame humain.

Daniel Plainview, magistralement interprété par Daniel Day-Lewis, n’est pas qu’un entrepreneur ambitieux. Dès le début, il utilise son fils H.W. pour projeter une image de père aimant et respectable, alors que sa vraie obsession est le contrôle et le pouvoir. Quand H.W. ose se lancer seul, Daniel explose de fureur : le pétrole n’est qu’un prétexte, ce qui importe vraiment, c’est la peur de perdre sa domination et de se se retrouver encore plus seul qu’il l’est.

À ses côtés, Eli Sunday, jeune prédicateur, montre comment l’avidité et le pouvoir peuvent corrompre l’âme. Sa foi, qui semble inébranlable, vacille dès que l’argent entre en jeu. Eli est prêt à renier ses convictions pour suivre la voie du profit, révélant que les faiblesses humaines transcendent les idéaux proclamés. Paul Thomas Anderson filme bien plus qu’une épopée économique : il explore l’obsession, la solitude et la cruauté des hommes. Chaque choix, chaque manipulation, chaque conflit révèle l’avidité et l’isolement qui habitent ses personnages. Le pétrole n’est qu’un miroir de ces excès humains.

Charlie Doyle