Avec New Radicals, on récolte ce qu’on sème

En 1998, les New Radicals, menés par le charismatique Gregg Alexander, ont marqué l’histoire de la musique avec “You Get What You Give” (On récolte ce qu’on sème). Ce titre, mêlant pop énergique et paroles engagées, est rapidement devenu un hymne générationnel, célébrant la résilience et la quête de vérité dans un monde en constante évolution.
Derrière son rythme entraînant, la chanson aborde des thèmes profonds, dénonçant les dérives du système de santé, les manipulations des grandes banques et les scandales politiques. Les paroles, telles que “Health insurance, rip-off lying / FDA, big bankers buying”, mettent en lumière les injustices sociétales, incitant les auditeurs à rester vigilants et à défendre leurs convictions.
Le morceau a également suscité des controverses en raison de sa critique acerbe de célébrités de l’époque, notamment Beck, Hanson, Courtney Love et Marilyn Manson. Cette provocation délibérée visait à attirer l’attention sur les véritables problèmes sociétaux, souvent éclipsés par les potins médiatiques. Marilyn Manson a réagi en déclarant : “Je ne suis pas en colère qu’il ait dit qu’il me botterait le cul, je ne veux juste pas être utilisé dans la même phrase que Courtney Love.”
Au-delà de la polémique, “You Get What You Give” a laissé une empreinte durable dans la culture populaire. En 2021, lors de l’investiture du président Joe Biden, les New Radicals se sont reformés après 22 ans pour interpréter ce titre, en hommage à Beau Biden, fils du président, pour qui la chanson avait une signification particulière.