On n’a pas lu, et on s’en fout
Alors voilà. Sarkozy sort un nouveau livre. “Journal d’un prisonnnier“, chez Fayard. C’est en prévente et ça sort le 10 décembre, il faut bien aider un peu Bolloré à faire ses cadeaux de Noël. On l’a pas lu. On n’a même pas encore lu Le Dernier Jour d’un condamné à mort de Victor Hugo, ni Papillon, ni rien de plus utile, mais bon.
Sarkozy. Multi-condamné. Oui, multi. Paul Bismuth, financement libyen, procédures et condamnations à gogo… Mais attention, le monsieur publie un livre et se fait passer pour victime. Ironie du sort : celui qui a passé des années à dire qu’il ne fallait pas être laxiste avec la justice, qu’il fallait taper fort, qu’il fallait sévir… pleure maintenant sur sa propre situation.
Et vous savez quoi ? On s’en bat les reins. On s’en branle. On s’en tamponne le coquillard. On s’en bat les steaks. On s’en tape. On s’en bat l’œil. On s’en lave les mains. On n’en a rien à cirer. On n’en a rien à branler. On n’en a rien à foutre. On n’en a rien à carrer. On s’en bat la couenne. On s’en cogne. On s’en bat la raie. On s’en tamponne la tronche. On s’en bat le coquillage. On s’en bat la margoulette. On s’en tamponne le cul. On s’en bat le derrière. On s’en bat les bretelles. Ça nous en touche une sans faire bouger l’autre.
Et pendant ce temps, il devrait peut-être surveiller sa fille. Treize ans. Déjà sur la pente glissante des partenariats business sur les réseaux sociaux. Mais ça, évidemment… on s’en fout. On s’en cogne. On s’en bat les steaks. On n’en a rien à branler.
Tes problèmes, tes affaires, tes larmes de prisonnier VIP, tes confessions, ton livre, tes condamnations, ton hypocrisie… on s’en fout, on s’en cogne, on s’en bat les reins, mais aussi les steaks, on s’en fiche, on en a rien à branler, ça nous en touche une sans faire bouger l’autre. On s’en fout. On s’en cogne. On s’en bat les reins. On s’en bat les steaks. On s’en tamponne le coquillard. On s’en branle. On s’en bat la raie. On s’en lave les mains. On n’en a rien à foutre. On n’en a rien à branler.
Bref. “Journal d’un prisonnier” ? On n’a pas lu. On ne lira pas. Et on se porte très bien comme ça.
